3 novembre 2025

Le combat d’une maman

Voici une lettre pour renforcer chaque mĂšre qui lutte pour ramener son enfant sur le bon chemin.
Sachez que par les tĂ©filot, le hizouk dans la tsniout et l’observance des halakhot, on peut transformer ce qui paraĂźt irrĂ©versible.
Les changements ne sont pas toujours visibles tout de suite — parfois il faut tenir longtemps, persĂ©vĂ©rer dans la priĂšre et dans les efforts quotidiens.
Ne jamais abandonner : au final, ce sont toujours les voies d’Hachem qui prennent le dessus.
Que ces mots vous donnent force, courage et espérance.

 Â« Lettre d’une mĂšre Ă  son fils Ă©garĂ© »  

Mon fils,

Je viens te dire une chose simple :
je me bats — chaque jour, chaque heure.

Je suis la soldate au plus haut grade,
je monte sur le ring pour toi.
Ton yĂ©tser ara travaille bien :
il fabrique des désirs, brouille ta vue, empoisonne ton écoute,
te détourne de ton service envers Hachem.
Il a créé une armĂ©e de soldats — de vrais terroristes de l’ñme,
pour t’attaquer à chaque instant.

J’ai parlĂ© Ă  Hachem.
«Laisse-moi,» Lui ai-je dit, «mon fils n’est pas encore assez fort.
Je prendrai sa place et je lutterai pour lui.»
Ses anges du mal contre mes anges de lumiùre —
et j’ai choisi de me tenir ferme.

Je hisse mon drapeau : Mi LaHachem Elay,
et je rassemble mon armée de foi.
Chaque engagement que je prends devient une banniĂšre,
chaque larme, une épée.
J’avance dans la tzniout — je me couvre de plus en plus,
mĂȘme au bord de la mer, mĂȘme entre les quatre murs de la maison.

J’étudie les halakhot, je dis les TĂ©hilim,
je prie, je pleure, je donne la tsedaka —
je n’arrĂȘte pas.
Par ces efforts naissent des anges qui combattent
un Ă  un ces terroristes du yĂ©tser ara.

Ils sont puissants — oui — mais je ne manque pas d’endurance.
Ces terroristes cherchent le martyre ; moi, je cherche Ă  t’élever.
Tu t’enfonces, et moi je me fortifie.
Un jour viendra oĂč je frapperai le dernier coup :
j’aurai anĂ©anti toute leur armĂ©e, seul face Ă  ton yĂ©tser ara,
je lui infligerai la leçon qu’il n’osera jamais rĂ©pĂ©ter.

Tu te réveilleras alors de cet état endormi,
tu reprendras souffle — renaütras un homme grand sur le chemin d’Hachem.

Et quand ton yĂ©tser ara osera encore t’adresser la parole,
réponds-lui sans trembler :
Prends garde — ma mùre ne plaisante pas.

Je ne t’abandonnerai jamais.

Maman