OVDHM est heureux de vous offrir une précieux fascicule du Sedere complet de la Séoudat Amenim. Il ne vous reste qu’a le télécharger, l’imprimer et le plier (voir croquis)
1. Qu’est-ce que la Séoudat Amenim ?
La Séoudat Aménim s’organise généralement en groupe. Le but sera de réciter des bénédictions, et de répondre ‘Amen’ aux bénédictions d’autrui.
L’essentiel de cette Ségoula est avant de tout de reconnaitre l’unité et la grandeur d’Hachem et de Le remercier. De nombreuses délivrances ont vu le jour suite à ces Séoudat Aménim du fait que cette reconnaissance est faite en groupe. Comme il est dit (Michlei 14;28) «Bérov ‘Am Hadrate Mélèkh–c’est par la multitude que le Roi est magnifié» pour donner plus de faste à la bénédiction, et la Mitsva est enjolivée.
On disposera pour cela divers aliments d’origine différente, [excepter le pain «Hamotsi»] permettant de réciter plusieurs bénédictions avant leur consommation. Apres chaque bénédiction, les participants répondront “Amen” pour acquiescer avec force la portée de ces louanges.
En effet la force de ce mot vient de sa nature-même : il est constitué des initiales de trois mots : “אל מלך נאמן-El Melekh Nééman” qui signifie “D. ieu, notre Roi en Qui l’on place toute notre confiance”. Car “Amen” est plus qu’un mot, c’est tout simplement une déclaration de foi-Emouna envers Hachem.
Il est aussi la signature de la bénédiction. De même qu’un chèque prend tout sa valeur lorsqu’il est signé, il en sera ainsi pour une bénédiction.
1. Bien réciter les bénédictions :
Il faut réciter les bénédictions dans la joie et la Kavana (ferveur) et penser au sens des mots que l’on prononce. Comme nous l’enseigne la Guémara (Berakhot 47a) : « Il ne faut pas lancer une bénédiction de sa bouche ». En récitant une bénédiction, on fera attention de bien en articuler chaque mot et chaque lettre et de ne pas en avaler les mots ou les syllabes.
A priori, il faudra prononcer les bénédictions à voix haute de façon à entendre les mots que l’on récite, car ceci aide à la concentration.
Pour parvenir à bien réciter une bénédiction, il sera bon de diviser la bénédiction en trois parties, comme suit :
1) Baroukh ata Hachem – on s’arrête un instant pour réfléchir.
2) Elokénou Mélékh Haôlam – on s’arrête un instant pour réfléchir.
3) Puis la fin de la bénédiction.
Bien qu’il soit autorisé de les prononcer dans toutes les langues, il est très méritoire de les réciter en hébreu, même si on ne le lit pas, au moyen d’une transcription phonétique.
2. Un Moment propice
Avant chaque bénédiction, il sera bon d’émettre un vœu, un souhait, par une Téfila que l’on récitera. Chaque bénédiction est signe de bon augure dans différents domaines.
Ce sera également l’occasion de mettre quelques pièces dans une boite de Tsédaka pendant cette cérémonie.
Il est enseigné dans la Guémara (Chabbat 156b), que Rabbi ‘Akiva declara: « La Tsédaka sauve de la mort. Et pas seulement d’une mort violente, mais de la mort par définition, comme il est dit : « Celui qui poursuit la Tsédaka et la bonté, trouvera la vie, la Tsédaka et les honneurs. »
3. Déroulement et ordre des bénédictions
L’ordre de priorité des bénédictions est le suivant : HaMotsi, Mézonot, HaGuéfen, Haêts, Haadama, Chéhakol. En hébreu, l’acronyme de ces mots peut servir de rappel mnémotechnique : Maga Ech (Motsi, Guéfen, Ets, Adama, Chéhakol).
La bénédiction de Mézonot est bon signe pour la Parnassa. Le terme « Mazone » renvoie à la nourriture-Mazone, mais aussi à la subsistance en général – la Parnassa. Comme il est enseigné (Beitsa 16a) « «Mézonotav chel adam kétsouvine lo, mi Roch Hachana ad Roch Hachana – La Parnassa d’un homme est fixée de Roch Hachana à Roch Hachana»
FSur un gâteau à base de blé ou d’orge, on récitera la bénédiction suivante, en pensant acquitter tous les autres gâteaux, crackers ou pâtisseries que l’on mangera par la suite :
בָּרוּךְ אַתָּה יְ־הֹוָה, אֱ־לֹהֵינוּ מֶלֶךְ הָעוֹלָם, בּוֹרֵא מִינֵי מְזוֹנוֹת:
Baroukh Ata Ado-naï Eloh-énou Mélèkh Ha-‘OlamBoré Miné Mézonot.
La bénédiction de Haguéfen est bon signe pour trouver son/sa conjoint(e) et mener à bien cette union ou renforcer les liens de son couple-Chalom Bayit. La vigne symbolise également la fidélité dans le couple, car le raisin ne se greffe pas d’autres espèces, comme c’est le cas pour les autres fruits. Aussi, il est enseigné (Pessa’him 49), « ‘Invé haguéfen vé Invé haguéfen – Les raisins de la vigne dans les raisins de la vigne », c’est-à-dire, qu’un bon mariage est telle que les branches de la vigne, lorsqu’elles s’enchevêtrent les unes aux autres. Une union qui est le symbole d’un mariage réussi.
FSur une coupe de vin ou de jus de raisin, on récitera la bénédiction suivante. Lors de la bénédiction de Boré Péri Haguéfen, il faudra penser à acquitter toutes les boissons (eau, cola, jus…) qu’il y aura durant le Séder.
בָּרוּךְ אַתָּה יְ־הֹוָה, אֱ־לֹהֵינוּ מֶלֶךְ הָעוֹלָם, בּוֹרֵא פְּרִי הַגֶּפֶן:
Baroukh Ata Ado-naï Eloh-énou Mélèkh Ha-‘Olam Boré Péri Haguéfen.
La bénédiction de Haêts est symbole de la fertilité, comme il est dit (Devarim 28 ;4) : « Baroukh Péri Bitnékha-Béni soit le fruit de tes entrailles », allusion à nos progénitures. L’occasion de prier pour avoir de beaux enfants en bonne santé qui puissent toujours être des Ovdei Hachem-serviteur d’Hachem.
FAvant de manger un fruit de l’arbre, on récitera la bénédiction suivante, en pensant acquitter tous les fruits de l’arbre que l’on consommera par la suite.
בָּרוּךְ אַתָּה יְ־הֹוָה, אֱ־לֹהֵינוּ מֶלֶךְ הָעוֹלָם, בּוֹרֵא פְּרִי הָעֵץ:
Baroukh Ata Ado-naï Eloh-énou Mélèkh Ha-‘Olam Boré Péri Ha’èts
La bénédiction de Haadama est bon signe pour une bonne santé. Il est dans la Torah (Beréchit 2 ;7) « Hachem-Elokim forma l’homme-Adam, poussière du sol-Adama»
Lorsque l’on plante une graine, elle germe sous la terre, pourrit, se décompose et finit par pousser en opérant une percée de la terre vers la lumière. Ce processus est proche d’une résurrection.
Lorsque Hachem fait «revivre» des graines, à plus forte raison peut-Il guérir. Et cela même lorsque le corps médical ne donne plus d’espoir… (D. préserve). Nous devons toujours préserver notre Emouna-foi en Hachem.
FAvant de manger un fruit de la terre, on récitera la bénédiction suivante, en pensant acquitter tous les fruits de la terre que l’on consommera par la suite.
בָּרוּךְ אַתָּה יְ־הֹוָה, אֱ־לֹהֵינוּ מֶלֶךְ הָעוֹלָם, בּוֹרֵא פְּרִי הָאֲדָמָה:
Baroukh Ata Ado-naï Eloh-énou Mélèkh Ha-‘Olam Boré Péri Haadama
La bénédiction de Chéakol est une déclaration que TOUT est créé par Hachem, et c’est l’occasion de formuler une requête pour tous nos besoins en général qui contribueront à la bonne réalisation de notre mission ici-bas.
Attention: La bénédiction sur le vin nous dispense déjà pour toutes les autres boissons ! Il faudra donc consommer un aliment (bonbon, chocolat, poisson, œuf…) et non pas une boisson pour pouvoir réciter la bénédiction de Chéakol.
בָּרוּךְ אַתָּה יְ־הֹוָה, אֱ־לֹהֵינוּ מֶלֶךְ הָעוֹלָם, שֶׁהַכֹּל נִהְיָה בִּדְבָרוֹ:
Baroukh Ata Ado-naï Eloh-énou Mélèkh Ha-‘Olam Chéakol Niya Bidvaro
La bénédiction de Bessamim est bon signe pour la spiritualité. La Guémara (Bérakhot 43b) enseigne que la seule chose physique qui procure du plaisir à la néchama/l’âme, ce sont les parfums. Leur nom en témoigne puisqu’en hébreu, « parfum » se dit réa’h car c’est un plaisir rou’hani, c’est-à-dire spirituel. De plus, ces fragrances pénètrent par les narines dans lesquelles Hakadoch Baroukh Hou insuffla la néchama à Adam Harichone, comme il est écrit (Beréchit 2 ;7) : « Hachem-Elokim forma l’homme, poussière du sol, et insuffla dans ses narines un souffle de vie. L’homme devint ainsi une âme vivante. ».
Avant de respirer le parfum
בָּרוּךְ אַתָּה יְ־הֹוָה, אֱ־לֹהֵינוּ מֶלֶךְ הָעוֹלָם,
Baroukh Ata Ado-naï Eloh-énou Mélèkh Ha-‘Olam
d’un arbuste aromatique ou sa fleur | d’une herbe aromatique | |
בּוֹרֵא עֲצֵי בְשָׂמִים: Boré ‘Atsé Bessamim | בּוֹרֵא עִשְׂבֵּי בְשָׂמִים Boré ‘Isbé Bessamim |
4. N’oublions pas !
Avant de partir, n’oublions pas la bénédiction finale, qui se récitera si l’on a consommé au moins 30 grammes de solide en moins de 2-4 minutes, et si l’on a bu au moins 8.6 cl en deux fois maximum,
Après la consommation des 7 fruits ou céréales mentionnés dans la Torah (Le blé, l’orge, le raisin/vin, la figue, la grenade, l’olive et la datte) on récitera la bénédiction Méein Chaloch suivante : Âl Hami’hya et/ou Âl Haguéfen et/ou Âl Haêts.
Pour les autres fruits, légumes, aliments ou boissons, nous réciterons la bénédiction de Boré Néfachot.
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