10 février 2025

Kaparot

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Nous espĂ©rons que vous avez passĂ© de bonne fĂȘtes, et que vous ĂȘtes prĂȘt pour le Grand Jour, Yom Kippour.

Le jour oĂč Hachem, dans sa grande clĂ©mence et bontĂ©, pardonne Ă  tout celui qui avoue, regrette ses fautes et s’engage Ă  ne plus recommencer….un concept unique en son genre!

En attendant, nous avons une mitsva, et oui encore une, celle des Kaparot, c’est le rachat de notre Ăąme, avant le grand jour. Qui n’en a pas besoin?

Nous vous proposons les services de Kaparot en ligne, et OVDHM sera votre dĂ©lĂ©guĂ©. L’argent sera ensuite reversĂ© à des familles francophones en IsraĂ«l qui en ont besoin.

Que  vous soyez inscrit, vous et vos proches dans le livre de la vie, de la santĂ© et de la parnassa pour cette nouvelle annĂ©e!

A PROPOS DES KAPAROT

Nous avons la coutume, depuis l’époque des GuĂ©onim (il y a environ mille ans), d’effectuer les Kaparot la veille de Kippour afin d’adoucir la Midat haDin (l’attribut cĂ©leste de rigueur).
Ce rite s’accomplit en faisant tourner une volaille au-dessus de sa tĂȘte en rĂ©citant la formule appropriĂ©e. Cette volaille sera ensuite abattue selon la procĂ©dure halakhique de l’abattage rituel et sa valeur monĂ©taire est donnĂ©e aux pauvres.


Les Kaparot peuvent ĂȘtre faites Ă  n’importe quel moment des dix Jours de PĂ©nitence, mais le moment le plus propice est le jour qui prĂ©cĂšde Yom Kippour peu avant l’aube, car « un fil de bontĂ© divine – ‘Hout chel ‘hessed» rĂšgne sur le monde.

La coutume est qu’un homme utilise un coq, et une femme utilise une poule. Il est bon que chaque personne ait sa propre volaille. Toutefois, si cela s’avĂšre trop onĂ©reux, une mĂȘme volaille peut-ĂȘtre utilisĂ©e pour plusieurs personnes. Ainsi, une famille entiĂšre peut faire les Kaparot avec deux volailles : un mĂąle pour les hommes et une poule pour les femmes.


Il est bon de penser que le sort de cette volaille devrait ĂȘtre le nĂŽtre, et qu’ainsi nous soyons pardonnĂ©s d’une punition qui mĂ©riterait la peine de mort. En effet, lui faire la Che’hita correspond Ă  la mort par l’épĂ©e (‘HĂ©rev) que le Beth Din infligeait Ă  certains coupables, lui tenir la gorge correspond Ă  la mort par Ă©tranglement (‘HĂ©nek), jeter le poulet correspond Ă  la mort par lapidation (Skila), puis le fait de le griller correspond Ă  la mort par le feu (SrĂ©fa).
Cependant vu que cette opĂ©ration n’est pas trĂšs aisĂ©e, la coutume est de donner la valeur de la somme d’un poulet Ă  la TsĂ©daka, spĂ©cialement Ă  des Ă©tudiants en Torah. (Michna Broura 605, 5-6)

Cette pĂ©riode du jugement peut ĂȘtre dĂ©licate et l’on doit se prĂ©munir des dangers qui nous guettent grĂące aux trois valeurs intemporelles du judaĂŻsme : La priĂšre, la TĂ©chouva et la TsĂ©daka.
GrĂące Ă  la TĂ©chouva, Hachem nous Ă©pargne des mauvais dĂ©crets en les faisant passer sur le poulet ou sur sa valeur monĂ©taire. C’est la raison pour laquelle on appelle cela Kaparot. Ce terme provient de l’expression Kofer Nefech, le rachat de l’Ăąme.


OVDHM vous propose de transmettre la valeur de vos Kaparot que nous distribuerons aux Ă©tudiants francophones en Torah d’Erets IsraĂ«l.


Qu’Hachem vous inscrive et vous scelle dans le livre de la vie, du bonheur, de la rĂ©ussite et de la santĂ©, qu’Il vous accorde Sa proximitĂ© et qu’Il nous permette d’accueillir machia’h trĂšs prochainement dans la joie. Amen.

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