29 mars 2024

«Ils avoueront la faute qu’ils ont commise» (5,7)

Dans ce passage, la Torah traite de la lourde faute commise envers Hachem par tout individu retenant de façon illicite le bien d’autrui emprunt, vol, non-paiement d’un salaire, …. Pourquoi la Mitsva de l’aveu des fautes, qui constitue la Mitsva de Téchouva (repentir), a précisément été dite concernant la faute du vol? En réalité, Hachem dépose des forces, des potentialités et de la vitalité en chaque personne. Lorsqu’un homme faute, il prend ces forces que Hachem lui a donné et il les dévie de leur objectif qui est de faire la Volonté Divine. Toutes les forces lui ont été attribuées pour faire Sa Volonté, et lui il les utilise pour la transgresser. En cela, chaque faute constitue un vol. L’homme vole cette vitalité qui lui vient d’Hachem, et c’est donc sur cette interdiction de voler que la Torah formule la Mitsva de l’aveu et de la Techouva. (Hidouché Harim)

« Que Hachem éclaire Sa face pour toi et te soit bienveillant » (6,25)

Rabbi Avigdor Miller commente : étant donné que D. agit mesure pour mesure (guémara Sota 8b), D. éclaire Sa face pour ceux qui éclairent, illuminant leur face, visage à leur prochain. Selon le Sforno, la notion de « Que D. éclaire » renvoie au fait que D. t’éclaire afin que tu sois capable de percevoir la sagesse infinie de la Torah … La personne jouit de la quiétude nécessaire pour s’élever au-dessus de ses besoins matériels élémentaires. Selon Rabbi Nahman de Breslev : Souris à la vie, et D. te donnera de véritables raisons pour sourire. Selon le Zohar Haquadoch : Lorsqu’une personne offer un visage lumineux ici-bas, une presence lumineuse l’éclaire d’en-haut. Rabbi Matya ben Harach dit : Sois le premier à saluer tout home (Pirké Avot 4,15). Selon la Guémara (Bérahot 17a), personne n’a devancé le salut de Rabbi Yochanan ben Zakaï, même un non juif au marché. Dans Avot déRabbi Nathan  (12,3) il est écrit qu’Aharon, le cohen gadol, utilisait le fait de saluer autrui comme un moyen de l’influencer positivement. Devant l’amour d’Aharon, les personnes en venaient à penser : Aharon me salut à chaque fois d’une manière amicale (bien que j’ai fauté). Comment oserai-je lui faire face une autre fois si je faute ? De cette façon, Aharon empêchait les personnes de fauter.

« Ils imposeront ainsi Mon Nom sur les enfants d’Israël, et Moi, Je les bénirai. » (6, 27)

Quand un homme est célèbre et honoré des autres, son épouse, surnommée « femme d’untel », en retire aussi de l’honneur. S’il en est ainsi, explique Rabbi Israël Hofstein zatsal, auteur du Avodat Israël, les enfants d’Israël sont plus honorables que les anges célestes, du fait que le Créateur les appelle par Son Nom. Nous sommes comme Sa fiancée, comme il est dit : « Alors, Je te fiancerai à Moi pour l’éternité. » Tel est le sens de notre verset « Ils imposeront ainsi Mon Nom sur les enfants d’Israël » : ils seront désignés par le Nom de D.ieu, car ils constituent Son peuple bien-aimé. Par conséquent, « Je les bénirai » de toutes les bénédictions, tandis que toute l’armée céleste s’accordera sur le fait que l’honneur du peuple juif est aussi celui de l’Eternel.