25 avril 2024

« Hachem-Elokim forma l’homme, poussière du sol, Il insuffla dans ses narines un souffle de vie, l’homme fut âme vivante » (Beréchith 2,7)

Rachi nous explique que l’homme est formé d’éléments provenant de la terre et d’éléments provenant d’en haut : le corps d’en bas et l’âme d’en haut.

Rachi ajoute que les animaux et les bêtes sauvages sont également appelés « âmes vivantes ». Mais l’âme de l’homme est la plus vivante de toutes, car il s’y ajoute la connaissance et la parole.

Nous apprenons de là que chaque être vivant est composé de deux éléments : le «Gouf », le corps, et le «Néfech », l’âme. De plus, chaque âme correspond à son corps.

Ainsi un corps animal possède une âme animale, un corps humain possède une âme humaine. L’osmose des deux éléments dépend de leur adéquation. Ainsi, si l’on voulait expérimenter de « greffer » un élément animal sur un élément humain, le résultat serait le suivant : וne âme d’animal dans un corps humain donnerait un homme qui se comporte grossièrement, bassement. A l’inverse, une âme humaine dans un corps animal donnerait un être tellement mal à l’aise, qu’il ne pourrait pas supporter cette cohabitation et chercherait à tout prix à faire sortir son âme de ce corps.

C’est ainsi que le rav Pinkous zatsal définit le Gouf et le Néfech, il détermine le Gouf par « l’objet » et le Néfech par la « lumière ».

Plus concrètement, si on branche une ampoule conçue pour recevoir 220 V, sur un courant électrique de 110 V, elle éclairera, mais pas à 100%, sa lumière sera faible.

Mais si on branche une ampoule conçue pour recevoir 110 V, sur un courant de 220 V, après quelques instants, l’ampoule explosera. Lire la suite