19 mars 2024

C’est une Mitsva de la Torah d’écouter la lecture de la Parachat Zakhor. ( Dévarim, 25, 17-19) [O. ‘H 685,7]

Pour cette raison, on pensera à s’acquitter de ce commandement en écoutant cette lecture. De plus, il est nécessaire de comprendre le sens général de ce passage : se souvenir du mal que nous a fait ”Amalek” et le devoir d’effacer son nom.

A priori, on n’appellera pas à la Torah un enfant qui n’est pas encore Bar Mitsva pour la lecture de ce passage. [Michna Beroura 282,23] Les avis divergent si les femmes sont tenues d’écouter la Parachat Zakhor. Selon nombre de décisionnaires, elles y sont astreintes (Rav Nathan Adler ; Minhat Yishak ‘Hélek 9,68 ; Halikhot bat Yisrael page 297 au nom de rav Moché Feinstein …). Par contre le Séfer Ha’hinoukh (Mitsva 603) et d’autres décisionnaires lient cette Mitsva à celle de combattre Amalek. Ainsi, de la même manière que les femmes sont dispensées d’aller à la guerre, ainsi elles ne sont pas tenues de lire la Paracha de Zakhor.

La coutume Séfarade, ainsi que celle dans plusieurs communautés Ashkénazes, est de suivre cette dernière opinion [Sansan Leyair 3-4; Mékor Nééman 557; Alé Hadass, chapitre 17,4 ( voir aussi Piské Téchouvot 685 note 13) ]. Toutefois, les dames souhaitant tout de même écouter Zakhor sont dignes d’éloges [ ‘Hazon Ovadia sur Pourim page 9].

Les communautés désirant organiser une lecture supplémentaire de Zakhor, pour les femmes avant Min’ha, s’assureront de la présence de 10 hommes à la synagogue lors de cette relecture. « Zakhor » sera relue sans appeler qui que ce soit à la Torah [Torat Hamoadim de Rav D.Yossef siman 2,13 page 53/57].