28 mars 2024

Réponses à vos questions

Pourquoi certains jeunent la veille de Roch Hachana ?

Ce jour-là un tiers des fautes de l’homme sont pardonnées. Le deuxième tiers est pardonné pendant les dix jours de pénitence et le troisième tiers est pardonné le jour de Yom Kippour. (Halikhot Mo’ëd)

Doit-on prendre sur nous ce jeune la veille dans la prière de Min’ha ?

Si on a l’habitude de jeuner tous les ans on n’aura pas besoin de prendre sur nous le jeune la veille dans la prière de Min’ha. De plus il ne sera pas nécessaire de jeuner jusqu’à la sortie des étoiles, mais jusqu’à Plag Hamin’ha (soit une heure et quart avant la nuit – en heures zmanioth).

Par contre si on n’a pas l’habitude de jeuner tous les ans la veille de Roch Hachana on devra le prendre sur nous la veille à Min’ha. Dans ce cas on devra jeuner jusqu’à la sortie des étoiles sauf si nous spécifions de finir le jeune plus tôt. (Halikhot mo’éde p.78)

Quels vœux sont annulés lors de Hatarat Nédarim ?

Hatarat Nédarim n’annule que les vœux qu’une personne a fait et qu’elle ne se souvient plus d’avoir fait. Par contre un vœu que l’on se rappelle n’est pas annulé par Hatarat Nédarim sauf s’il  le précis explicitement  devant trois personnes et qu’au moins une des trois connaisse les lois de Hatarat Nédarim. (Halikhote Mo’ëd p.84)

Peut-on nommer une personne pour quelle fasse Hatarat Nédarim pour nous ?

On ne peut pas nommer une personne pour quelle fasse Hatarat Nédarim pour nous, car pour annuler un ou plusieurs vœux il faut que la personne concernée se trouve devant ceux qui vont lui annuler le vœu.

Un homme peut être l’intermédiaire de sa femme pour lui annuler ses vœux, car la femme est comme son mari (ichto ke goufo). Il est quand même mieux qu’elle lefasse elle-même  si elle en a la possibilité. (Halikhot Mo’ëd  p87-88)  

Est-ce que les femmes doivent- réciter la bénédiction de Chéé’hiyanou après l’allumage des bougies de Roch Hachana ?

Bien que certaines femmes ont pris l’habitude à Roch Hachana de réciter la bénédiction de Chéé’hiyanou après l’allumage des bougies, il est préférable qu’elles ne la récitent pas et qu’elles se rendent quittes de cette bénédiction au moment du Kidouche.

Une femme qui récite Chéé’hiyanou après l’allumage ne devra pas répondre Amen à cette bénédiction dans le Kidouche, car cela est considéré comme une interruption.

Si elle a répondu et qu’elle désire boire du vin du Kidouche elle devra faire la bénédiction de Boré péri Haguéféne. (‘Hazon ‘Ovadia Yamim Noraïm p.62)  

Pourquoi disons-nous ‘Ossé Hachalom  à la place de Ossé Chalom (à la fin de la amida) pendant les dix jours de pénitence ?

 Le mot  Hachalom à la même valeur numérique que le nom d’un ange appelé Saprie-l. Cet ange est préposé à inscrire les hommes dans le livre de la vie et donc nous faisons allusion à son nom dans le mot Hachalom afin de mériter d’être nous aussi inscrits dans le livre de la vie. (‘Hazon ‘Ovadia Yamim Noraïm  p.82)